Ne pas oublier...



















Le Musée de la Mémoire et des Droits de l'Homme (MMDH) se trouve en plein coeur d'un quartier populaire de Santiago. Les graffitis nous tapent à l'oeil. Ils recouvrent  les murs de toutes les maisons.

Croquis du musée réalisé par JC
















Devant le musée MMDH, les articles de la déclaration universelle des droits de l'homme sont inscrits sur un mur.


A l'acceuil, trois tomes de la commission de la vérité et de la reconciliation sont présents. Le plus marquant est le dernier avec tous les noms des victimes exécutées sous le régime de Pinochet. L'histoire qui nous a le plus ému est celle de Fernando Mora : 17ans , garde forestier, n'appartenant à aucun parti politique. En 1973, il a été capturé par les militaires puis torturé, et exécuté. En 1978, il a été déterré puis son corps a disparu. A t-il été coulé au fond de la mer comme dans le film "le bouton de nacre " de Patricio Guzman?
Tout cela fait froid dans le dos quand on pense qu'il avait le même âge que nous quand ça lui est arrivé... 

Au premier étage, des vidéos de la prise du pouvoir par Pinochet sont projetées. On y voit le bombardement du palais de la Moneda ainsi qu'une frise chronologique retraçant le coup d'état heure par heure. 
Au deuxième étage, il y a une salle remplie de tubes lumineux ressemblant à des cierges et en face, un mur de photos de 8 mètres de haut sur 12 mètres de large avec les photo des victimes de la dictature. Les photos sont prséentées dans des cadres et certains cadres n’offrent qu’un fond blanc ou noir.
Nous pensions que les cadres blancs représentaient ceux les morts disparus dans le désert, et les noirs ceux jetés au fond de l'océan. En fait, il s’agit de représenter les disparus dont les familles n’ont pas donné de photos. Le nombre de photos accroché était assez impressionnant.

Ecrit par JC et Lionel



1 commentaire:

  1. magnifiques graffitis. Le nombre de victimes est quand même énorme. ça veut dire aussi que de nombreuses familles ont perdu des membres, il est important d'éviter que ça recommence, ici ou ailleurs.

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