Combattantes pour la liberté


L'association des familles des victimes de la dictature de Pinochet nous accueille chaleureusement.
Les murs de la salle sont recouverts par des photos des victimes et des portraits d’Allende. La liberté est présente dans toute la salle notamment avec des articles des droits de l'homme.
Assises sur leur chaise, les deux vieilles dames, les larmes aux yeux, racontent leur tragédie. Elles portent sur leur pull, au niveau du cœur, une photo de leur proche et un message : "vérité et justice". Elles racontent l'histoire de la mort de leurs proches. 

Alicia présidente de l'association a perdu son mari en 1985. Il a été enlevé par les militaires puis quelques jours plus tard son corps a été retrouvé cribler de 13 balles sur le chemin de l'aéroport. 





Silvia, vice-présidente de l’association a perdu son fils nommé Oscar. Il faisait partie d’un groupe d’étudiants. Le 9 avril 1985, il se regroupe avec des amis devant une boucherie. Le propriétaire des lieux trouvant le groupe étrange a appelé les forces de l’ordre. Les policiers arrivent sur place pour les contrôler. Le fils de Silvia a peur et s’enfuit. Un des policiers, fou de rage de ne pas pouvoir arrêter le jeune lui tire dessus. Oscar est gravement blessé après cet incident. Le policier laisse le fils de Silvia pour mort et n’appelle pas l’ambulance. Au bout de 3 heures les ambulances arrivent. Malheureusement, Oscar meurt d’une hémorragie lors de la seconde opération. Le policier nommé Paco sans jamais être jugé est mort d’un cancer. 

  
Ces dames pensent que la seule justice a été quand Pinochet est resté enfermé 501 jours à Londres. Mais le gouvernement chilien a tout fait pour récupérer et le libérer.
Au début, l’association a été créée pour leurs proches. Actuellement, elle combat pour les droits de l’Homme et pas seulement au Chili. 
                                          


     Ecrit par Mehmet et Nicolas

2 commentaires:

  1. un beau courage dans le combat de ces femmes résistantes!

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  2. Ces femmes courageuses me rappellent les mères argentines de la Place de Mai. Témoignages très touchants. Jo

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